Avec l’influence des réseaux sociaux et des vidéos virales qui encouragent à s’abstenir de la masturbation pour améliorer sa vie sexuelle ou augmenter sa confiance en soi, beaucoup d’hommes se posent la question : la masturbation influence-t-elle vraiment notre capacité à construire du muscle et nos taux de testostérone ?
Examinons ce que disent les recherches scientifiques sur le sujet.
La masturbation et les niveaux de testostérone
Selon une étude menée par des chercheurs chinois, il y a une légère augmentation des niveaux de testostérone après quelques jours d’abstinence de la masturbation.
Cependant, cette hausse est assez limitée dans le temps, culminant autour du septième jour avant de revenir aux niveaux normaux.
Il n’y a donc pas de preuve solide démontrant que l’abstinence à long terme de la masturbation entraîne une augmentation significative de la testostérone.
D’autre part, d’autres études montrent qu’une éjaculation fréquente pourrait être liée à un risque moindre de cancer de la prostate.
Il est donc important de ne pas tirer de conclusions hâtives et de s’en tenir aux résultats scientifiques pour prendre des décisions éclairées concernant sa santé sexuelle.
La testostérone et la construction musculaire
Un faible taux de testostérone peut entraîner plusieurs effets négatifs sur la santé, tels que l’augmentation de la masse graisseuse, la diminution de la densité osseuse et la perte de force musculaire.
Cependant, il est important de noter que la présence de testostérone seule ne garantit pas un gain musculaire automatique. Pour construire du muscle, il faut respecter un programme d’entraînement adapté et avoir une alimentation équilibrée et riche en protéines.
Masturber Affecte-t-il Ma Capacité à Construire Du Muscle ?
Lorsque l’on prend en compte les recherches précédemment citées, ainsi que d’autres travaux scientifiques menés sur le sujet, il y a peu d’éléments probants pour affirmer que la masturbation nuit à la construction musculaire.
En réalité, il y a même certaines études qui tendent à montrer que cela pourrait être bénéfique.
- Effets relaxants : La masturbation agit comme un moyen efficace de détente, permettant une meilleure récupération après un entraînement intense et une réduction du stress.
- Hormones libératrices d’énergie : L’éjaculation génère des endorphines, des substances chimiques naturelles qui stimulent notre organisme et améliorent notre niveau d’énergie au quotidien.
- Baisse de la tension artérielle : Masturber peut contribuer à lutter contre l’hypertension artérielle, qui est un facteur de risque pour divers troubles cardiovasculaires et pour la santé en général.
Conclusion : Trouver le juste équilibre entre vie sexuelle et sportive
Dans l’ensemble, il est important de se rappeler que notre bien-être physique et mental sont étroitement liés. Ainsi, il n’y a pas lieu de sacrifier sa satisfaction sexuelle pour augmenter nos performances sportives ni de s’inquiéter d’une prétendue baisse des niveaux de testostérone due à la masturbation.
En fin de compte, la clé du succès réside dans l’équilibre entre une vie sexuelle épanouissante et un entraînement sportif efficace.
Il ne faut surtout pas négliger l’apport d’une alimentation saine, riche en protéines et en nutriments essentiels, ainsi que d’une bonne hydratation pour maintenir des niveaux de testostérone adéquats et favoriser la construction musculaire.
